dimanche 20 décembre 2009

Dernier message !!

Tel que promis, voici ma bibliographie :
Monographies

1. BITTNER, Michèle (1995), Réalisation des constrictives J et 3 en parler saguenéen : étude acoustique, mémoire de maîtrise inédit, Université du Québec à Chicoutimi, 144 p.
2. DE VILLERS, Marie-Éva (2003), Multidictionnaire de la langue française, Montréal, Québec Amérique, 4e édition, 1542 p., (coll. « Langue et culture »).
3. Dictionnaire québécois d’aujourd’hui : langue française, histoire, géographie, culture générale (1993), rédaction dirigée par Jean-Claude Boulanger et Alain Rey, Saint-Laurent, Québec, Dicorobert, 1273 p.
4. Dictionnaire universel françois et latin, vulgairement appelé dictionnaire de Trévoux (1771), Paris, Compagnie des Libraires Associés, 8 vol.
5. GOSSELIN, Gilles (2005), Le livre de comptes (1929-1934) d'un marchand général de Girardville au Lac-Saint-Jean : étude lexicale et aperçu ethnographique, mémoire de maîtrise inédit, Université du Québec à Chicoutimi, programme en extension de l’Université Laval, 122 p.
6. LAVOIE, Thomas et al., (1985), Les parlers français de Charlevoix, du Saguenay, du Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord, Québec, Office de la langue française, 5 vol.
7. Le Dictio(n)naire universel d’Antoine Furetière (1690), réédité en 1984, Paris, Société du nouveau Littré, Le Robert, 3 vol.
8. Le Nouveau Petit Robert (2009), sous la direction de Paul Robert, de Josette Rey-Debove et d’Alain Rey, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2841 p.
9. Le Petit Larousse illustré (2008), Paris, Éditions Larousse, 1784 p.
10. LEHMANN, Alise et al., (2008), Introduction à la lexicologie. Sémantique et morphologie, Paris, Armand Colin, 261 p., (coll. « Lettres Sup »).
11. LEPELLEY, René (1989), Dictionnaire du français régional de Basse-Normandie, Paris, C. Bonneton, 159 p.
12. LITTRÉ, Paul-Émile (1974), Dictionnaire de la langue française, Chicago, Ill., Encyclopedia Britannica, 4 vol.
13. MENEY, Lionel (1999), Dictionnaire québécois-français : pour mieux se comprendre entre francophones, Montréal, Guérin éditeur, 1884 p.
14. PARADIS, Claude (1985), An Acoustic Study of Variation and Change in the Vowel System of Chicoutimi-Jonquiere (Quebec), thèse de doctorat inédite, University of Pennsylvania, Philadelphie.
15. POIRIER, Claude (dir.) (1985), Dictionnaire du français québécois : description et histoire des régionalismes en usage au Québec depuis l’époque de la Nouvelle-France jusqu’à nos jours incluant un aperçu de leur extension dans les provinces canadiennes limitrophes : volume de présentation, Sainte-Foy, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 169 p.
16. POIRIER, Claude (dir.) (1998), Dictionnaire historique du français québécois : monographies lexicographiques de québécismes, Sainte-Foy, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 641 p.
17. SAINT-YVES, Gabrielle (2002), La conception du français canadien et de ses particularismes lexicaux vue à travers la recherche de critères d'évaluation : bilan de la réflexion sur la norme du lexique au XIXe siècle dans la production lexicographique depuis Thomas Maguire (1841) jusqu'à Joseph Amable Manseau (1881), thèse de doctorat inédite, Université Laval, 493 p.
18. SAINT-YVES, Gabrielle (2009), notes de cours de Lexicologie et lexicographie (7LNG171), séminaire de deuxième cycle, session d’automne.
19. Société du parler français au canada (LA) (1930), Glossaire du parler français au Canada, réimprimé en 1968, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 709 p.
Articles de périodiques

1. CANAC-MARQUIS, Steve, et POIRIER, Claude (2005), « Origine commune des français d'Amérique du Nord: le témoignage du lexique », dans Albert Valdman, Julie Auger et Deborah Piston-Halten (sous la dir. de), Le français en Amérique du Nord. État présent, Sainte-Foy, Québec, Les Presses de l'Université Laval, p. 517-538., (coll. « Langue française en Amérique du Nord »).
2. POIRIER, Claude (1980), « Le Lexique québécois: son évolution, ses composantes », dans René Bouchard (dir.), Culture populaire et littératures au Québec, Anma Libri (Saratoga), no 19, p. 43-80., (coll. « Stanford French and Italian Studies »).
3. POIRIER, Claude (1995), « Les variantes topolectales du lexique français. Proposition de classement à partir d’exemples québécois », dans Michel Francard et Danièle Latin (dir.), L’Actualité scientifique. Le régionalisme lexical, Louvain-la-Neuve, Belgique, Duculot, p. 13 à 56.
4. POIRIER, Claude (2004), « Le français des Québécois: notre différence est devenue un atout », Le Devoir (Montréal), 16 janvier, p. A-9.
5. POIRIER, Claude (2008), « Entre dépendance et affirmation : le parcours historique des lexicographes québécois », dans Les dictionnaires de la langue française au Québec. De la Nouvelle-France à aujourd’hui, sous la direction de Monique C. Cormier et Jean-Claude Boulanger, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, p. 13 à 60.
6. REMYSEN, Wym (2003a), « Le français au Québec : au-delà des mythes », Romaneske, vol. 28, n° 1, p. 28 à 41.
7. REMYSEN, Wym (2004a), « La variation linguistique et l’insécurité linguistique : le cas du français québécois », dans Pierre Bouchard (éd.), La variation dans la langue standard. Actes du colloque tenu les 13 et 14 mai 2002 à l'Université Laval dans le cadre du 70e Congrès de l'ACFAS, Québec, Office québécois de la langue française, p. 23 à 36., (« Langues et sociétés »).
8. VÉZINA, Robert (2009), « La question de la norme linguistique », Réflexion sur la place que devraient occuper les notions de "maîtrise" et de "qualité" de la langue dans un rapport sur la situation linguistique au Québec, Québec, Conseil supérieur de la langue française, octobre, Bibliothèque et Archives Canada, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 16 p.

Ressources électroniques

Base de données lexicographiques panfrancophone, section Québec (BDLP), Trésor de la langue française au Québec, dans le site de l’Université Laval, [en ligne]. http ://www.tlfq.ulaval.ca/bdlp/quebec.asp [site consulté de septembre à décembre 2009].

Cerquiglini, Bernard (1997), « Le plaidoyer d’Alain Rey pour un français ni pur si soumis », Le Monde (Paris), 19 octobre, « Le Monde des livres », 692 mots, [en ligne]. http://www.vigile.net/Le-plaidoyer-d-Alain-Rey-pour-un [article consulté en décembre 2009].

Index lexicologique québécois (ILQ), Trésor de la langue française au Québec, dans le site de l’Université Laval, [en ligne]. http://www.tlfq.ulaval.ca/ilq/ [site consulté de septembre à novembre 2009].

Le Dictionnaire de l’Académie française (DAF), 8e et 9e édition, [en ligne]. http://artfl.atilf.fr/dictionnaires/ACADEMIE/index.htm [site consulté de septembre à novembre 2009].

Le grand dictionnaire terminologique (GDT), Office québécois de la langue française, [en ligne]. http : //www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/gdt.html [site consulté de septembre à décembre 2009].

Publications du Trésor de la langue française au Québec (TLFQ), Trésor de la langue française au Québec, dans le site de l’Université Laval, [en ligne]. http://www.tlfq.ulaval.ca/pub/ [site consulté de septembre à décembre 2009].

Trésor de la langue française informatisé (TLFI), [en ligne]. http://atilf.atilf.fr/tlf.htm [site consulté de septembre à décembre 2009].

mardi 15 décembre 2009

Article de dictionnaire bordée

Je place sur mon blogue mon article de dictionnaire, version finale, revue et corrigée : http://www.scribd.com/doc/24125247/Article-de-Dictionnaire-Final.

Travail final


Bonjour !


Voici le titre de mon travail final : CKRS 98,3 FM - LA VENTE DE GARAGE -DES QUÉBÉCISMES EN USAGE AU SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN.

Vous pourrez trouver le classement de mes québécismes en cliquant ici : http://www.scribd.com/doc/24124234/Copie-de-3-Tableaux.

Suivra bientôt la totalité des sources que j'ai consultées pour faire le travail.

À bientôt !!

dimanche 8 novembre 2009

Article de dictionnaire bordée

Bonjour ! Je place sur mon blog un aperçu de ce que donne mon article de dictionnaire sur bordée. Évidemment, la mise en page ne correspond pas à celle de mon article final, mais l'essentiel y est !

BORDÉE [bORdé] n. f.
1. Chute de neige abondante qui tombe en une seule fois. Bordée de neige. À la première bordée, une grosse bordée, une grande bordée. Vieilli Bordée de la mi-carême, bordée de la Sainte-Catherine, bordée de Saint-Joseph, bordée des Avents : chute de neige qui se produit pendant ces fêtes annuelles. Vieilli Bordée de sucre (ou des sucres) : neige épaisse et mouilleuse qui tombe pendant la saison des sucres alors que la température printanière favorise la coulée des érables. Vieilli Bordée des corneilles : dernière chute de neige ou dernière tempête de l’hiver, à la mi-mars, alors que les corneilles sont déjà revenues. Remarques. 1. Bordée est peu usité chez les jeunes. 2. Ce mot peut aussi avoir le sens de tempête de neige.

Je veux bien que mes élèves disent poudrerie pour désigner une tempête de neige; ou bordée de neige, bien que bordée soit un terme de marine; […]. 1960, J.-P. Desbiens, Les insolences du Frère Untel, p. 31.

Alors qu'il venait de tomber une bonne bordée et qu'on en annonçait une autre pour le lendemain, elle pelletait comme si son avenir en dépendait. 1993, L.-G. Lemieux, Le Soleil, 10 mars, tel que cité dans Un amour de ville: une chronique de Québec, 1994, p. 33.

Mon oncle racontait que chaque bordée de neige était suivie par le passage du rouleau. Nous, on n'y comprenait rien, un rouleau, on en avait bien vu en ville lorsque l'on réparait l'asphalte des rues. 2000, P. E. Jean, En face de la boulangerie: une enfance heureuse à Québec dans les années quarante, p. 22.

« On voit un système météo qui devrait nous apporter un peu de neige, vendredi », prédit André Cantin, qui ne s'attend toutefois pas à une grosse bordée, « cinq à dix centimètres » tout au plus. 2007, C. Jobin-Gagnon, Le Journal de Québec, 31 janvier, p. 8.

Dame Nature réserve tout un cocktail aux amoureux pour la Saint-Valentin, une bordée de neige de près de 30 cm. Avec cette tempête, plusieurs choisiront probablement de laisser tomber le restaurant et de passer la soirée sous les couvertures. 2007, Le Journal de Québec, 14 février, p. 8.

◊ (Par anal.). Bordée d’hiver. ◊ (Par ext.). Bordée de froid. ◊ (Par métaph.). Cracher une bordée de neige. « Un midi, donc, Onésime-Isaac Gélinas ressoud chez le forgeron. [...] La radio crachait une bordée de neige. » (F. Pellerin, Dans mon village, il y a belle Lurette... Contes de village, 2001, p. 27-28).

2. Loc. fig. Vieilli Une bordée de : grande quantité de (paroles agressives, etc.). Bordée d’injures, de menaces, de jurons, de sacres, de bêtises. Lâcher sa bordée, une bordée. Remarque. Par analogie avec la décharge simultanée de tous les canons du même bord d’un navire.

Elle lui avait lancé une bordée d'injures et de menaces. 1918, A. Laberge, La Scouine, p. 8-9.

Il se mit à composer les numéros obtenus. Mais après une quatrième bordée d'injures, il s'arrêta, perplexe. 1989, Y. Beauchemin, Juliette Pomerleau, p. 22.

Fig. Bordée de sons.

■ HIST. 1. Du mot bord, d’origine germanique (1546, v. FEW 1968, bord, p. 181). Dans le vocabulaire maritime, bordée désigne la distance parcourue par un navire qui louvoie entre deux changements de cap. Courir une bordée, la bordée. 2. La locution une bordée d’injures est attestée en français de France avant 1755 (v. TLFI, FEW et Trévoux 1743-1771). L’expression tirer une bordée (« aller de cabaret en cabaret pour y avoir du plaisir ») est recensée en 1833 (v. TLFI et PRobert 2009). Le mot bordée est attesté dans le parler de la Saintonge dans le sens de « grande quantité » (bordée de grêle, bordée de pluie) (v. FEW, GDT et GPFC, p. 134). Bordée au sens d’« une quantité de travail faite en une seule fois » est aussi attesté dans les dialectes du Berry et du Nivernais (GPFC).

lundi 26 octobre 2009

J'ai maintenant fait le tour des dictionnaires que je souhaitais consulter pour valider les sens que j'avais trouvés. À ma liste précédente, j'ajoute le DUF, les dictionnaires de Trévoux, de Furetière, de Lionel Meney, de Lorenzo Proteau, d'Yves Cormier, de Louis-Edmond Hamelin (belle découverte !), de Clapin, de Bélisle, de Bergeron, de Dunn et de Dionne ainsi que le Littré, le DHFQ, le DQA, le GPFAC, le DFQ, le Dictionnaire du français contemporain, Le dictionnaire de notre temps de Hachette, le DFQ et le DFP. Voilà !! Je vais maintenant commencer à rédiger une ébauche de définition.

samedi 24 octobre 2009

Bordée

Mes recherches en lien avec le mot bordée me font faire des découvertes intéressantes ! J'ai terminé d'observer avec intérêt les citations du fichier lexical et j'ai déjà pu déterminer plusieurs sens dont un qui est employé couramment au Québec : la bordée de neige ! J'ai découvert que ce mot semble avoir deux sens, selon le contexte dans lequel il est employé : parfois, il veut dire chute de neige abondante qui tombe en une seule fois (selon le GDT), parfois il a plutôt le sens de tempête de neige. Cette distinction ne se trouve pas dans les dictionnaires que j'ai consultés jusqu'à maintenant (GDT, PR 2009, toutes les éditions du DAF en ligne, le Dictionaire critique de la langue française de Féraud, le TLFI et la Base de données linguistiques panfrancophones de données), mais je trouve important de la conserver pour l'instant. Je verrai plus tard si celle-ci s'avère pertinente. Un autre sens important est celui qui se rapporte à la bordée de : bordée d'injures, bordée de sons, par exemple (sens de grande quantité de).

Tous ces ouvrages présentent en premier lieu les sens reliés au domaine de la marine : la bordée qui veut dire le chemin parcouru par un navire entre deux changements de cap ou par extension, la distance parcourue à pied. Je n'ai pas trouvé d'occurrences pour bordée dans le sens de salve d'artillerie ou bordée signifiant partie de l'équipage d'un navire.

J'ai aussi trouvé un sens que je ne soupçonnais pas du tout : bordée dans le sens de débauche qui se prolonge (Épuisé par sa petite bordée d'hier, etc.) !

À suivre !

mardi 6 octobre 2009

Au cours de cette étude comparative, nous avons pu observer qu’il existe certaines différences entre les sens présentés dans chacun des trois dictionnaires que nous avons analysés. Certains sens sont disparus ou ne sont plus dans l’usage courant, d’autres sont apparus au fil du temps ou ont été modifiés. Nos observations nous ont aussi amené à constater que l’on avait mythifié l’homme et la femme dans les différentes entrées analysées. Celles du mot femme peuvent même être sujettes à controverse. Est-ce nécessaire de présenter la femme selon des critères physiques ou émotifs, étant donné que l’homme, lui, ne subit pas ce même traitement ? On pourrait alors parler de sexisme à l’intérieur d’une entrée dictionnairique... Certes, depuis la parution du DAF, en 1835, la conception de la femme a nettement évolué. Elle est passée d’un prolongement de l’homme à une personne à part entière, libre de faire des choix. Mais force est de constater que l’image de la femme est encore figée dans des stéréotypes douteux. Il reste encore du chemin à parcourir avant d’en arriver à une vision réellement égalitaire de la femme vis-à-vis de celle de l’homme...